Travailler en voyageant : 5 leçons tirées de ma vie de freelance nomade
Si tu te demandes comment travailler en voyageant, ça tombe plutôt bien ! J’ai quitté la France en 2017 et, depuis, je voyage en travaillant ou l’inverse, je ne sais plus. Si c’était à refaire, je préparerais à nouveau mes bagages sans hésiter, mais je ferais peut-être les choses un peu différemment. J’ai eu envie de partager avec toi les 5 enseignements que je tire de ces années de digital nomadisme. Si ce mode de vie te tente, ces leçons t’aideront à peaufiner ton projet avant de te lancer à ton tour dans la grande aventure !
Au sommaire :
- Travailler en voyageant, c’est possible !
- S’entourer de personnes positives et bienveillantes
- Lancer son activité avant de partir voyager
- Apprendre l’autodiscipline
- Savoir faire face aux imprévus
1. Travailler en voyageant, c’est possible !
N’écoute surtout pas ceux qui te disent le contraire. Tout ça me fait penser à la réaction qu’a eue mon mari la première fois que j’ai évoqué cette idée. Je me souviens encore de ses mots : “moi aussi j’aimerais bien travailler en voyageant dans le monde entier, c’est beau de rêver !” En gros, il me disait : redescends un peu sur terre et sois réaliste ! Eh bien, force est de constater qu’il a retourné sa veste depuis 🙃. Nous sommes la preuve qu’il est possible de se reconvertir à plus de 40 ans, de changer de carrière, de créer sa vie en fonction de ses aspirations, bref, de travailler en voyageant si c’est ce qui te rends plus épanoui. Ce n’est pas simple, mais si ton projet est bien construit, c’est possible !
>> Lire l’article : Comment devenir digital nomade ?
2. S’entourer de personnes positives et bienveillantes
Si tu as le projet de voyager en travaillant en freelance, ne t’attends pas à ce que tout le monde soit aussi enthousiaste que toi. Quand on fait le choix d’un mode de vie à part, on peut avoir à faire face à des personnes qui jugent notre idée saugrenue ou utopique. Libre à eux de le penser et libre à toi de continuer à croire en ton projet. Par contre, si tu ne veux pas que ces discours négatifs impactent ta détermination ou ton moral, ignore-les. Sans forcément penser à mal, certains vont transposer leurs peurs ou leurs doutes sur toi et ça ne t’apportera rien de constructif. S’il s’agit de ta famille ou de personnes que tu fréquentes régulièrement, tu peux simplement éviter le sujet ou leur dire ouvertement que vous n’avez pas le même point de vue et que tu n’as pas spécialement envie d’en parler avec eux. Pour partager tes questionnements et ton enthousiasme, tourne-toi vers des personnes bienveillantes et positives. N’hésite pas à entrer en contact avec des digital nomades qui ont choisi ce mode de vie 😊.
3. Lancer son activité avant de partir voyager
Bon, si tu souhaites travailler en voyageant, il faut évidemment que ton activité soit 100 % compatible avec le voyage, c’est-à-dire que tu puisses tout gérer à distance. Je ne l’ai pas précisé tant ça me semble être LA base. Il existe un tas d’articles de blog qui liste les métiers compatibles avec le mode de vie digital nomade. Je pars du principe que, si tu me lis, c’est que tu as déjà sûrement un projet d’activité dans un coin de la tête. C’était mon cas quand j’ai quitté la France. Je suis partie travailler à l’étranger alors que j’étais encore salariée, avec l’idée de me lancer en freelance en parallèle de ce job. Eh bien avec le recul, je suggère à tous ceux qui souhaitent voyager en travaillant en freelance de développer leur activité avant de partir. Ce n’est absolument pas ce que j’ai fait, alors tu vois, rien n’est impossible, mais ça aurait certainement été moins compliqué pour moi 😅. À lui seul, l’entrepreneuriat est une aventure de dingue, alors si tu veux y aller progressivement, je te conseille d’abord de bien préparer ton projet, de lancer ton activité ensuite et, si cette vie d’entrepreneur te plaît, alors tu pourras passer à l’étape suivante : travailler en voyageant. Moi, j’ai tout fait à la fois (télétravail salarié + lancement de mon activité en parallèle + école à la maison + voyage au bout du monde) et je me suis très vite sentie débordée face à tout le travail et toutes les émotions engendrées par ce nouveau mode de vie !
4. Apprendre l’autodiscipline
Avant d’être freelance nomade, j’ai eu l’occasion de travailler à distance depuis l’île Maurice pendant un an, en tant que salariée. Cette expérience a été extrêmement positive, à tel point que j’ai remis ça quelques années plus tard, toujours en tant que salariée. Cette fois, je travaillais en voyageant depuis l’Asie. Ces années de télétravail m’ont prouvé que j’étais suffisamment autonome, efficace et organisée pour travailler seule à des milliers de kilomètres. Quand j’ai décidé de me lancer en freelance, la gestion de mes relations professionnelles à distance et l’organisation ne me faisait absolument pas peur ! Et pourtant 😂 J’ai pu constater qu’être salariée en télétravail ou freelance était deux choses totalement différentes. Autant je suis disciplinée quand je travaille en équipe, autant je manque cruellement d’autodiscipline quand je travaille seule. Quand tu deviens indépendant, tu n’as de comptes à rendre à personne en dehors de tes clients. Tu es seul aux commandes de ton business et toutes les décisions concernant ta stratégie, ta communication ou ton organisation te reviennent. Dans mon cas, c’était à la fois une incroyable liberté et un problème 😄. Il faut vraiment être très organisé, discipliné et intraitable avec soi-même. J’ai pu expérimenter l’adage selon lequel “tu es ton pire ennemi” ! Mais je me soigne 😉
5. Savoir faire face aux imprévus
Personne ne sait de quoi demain sera fait. Même en préparant au maximum ton projet et les mois à venir, lorsque tu le confronteras à la vie réelle, les choses seront bien différentes. Travailler en voyageant est un vrai challenge. Peut-être que tu n’y arriveras pas du premier coup, peut-être que tu devras revenir sur certains choix et changer d’orientation. Ton projet n’aura pas forcément la forme initialement prévue, mais ce ne sera pas un échec pour autant. Quand j’ai quitté la France en 2017 avec mon mari et mon fils, il était prévu que nous fassions l’école à maison. C’est ce que nous avons fait pendant la première année pendant laquelle nous avons en partie parcouru l’Asie du Sud-Est. La deuxième année, nous avons préféré voyager moins souvent et inscrire notre fils à l’école à Bali. L’instruction en famille était trop difficile pour nous 3 et plutôt que de persévérer dans une voie qui devenait compliquée pour tout le monde, il était plus raisonnable de revoir nos plans. Après 2 ans à Bali, l’épidémie de Covid a, elle aussi, bien perturbé nos projets, mais on s’est adapté ! Aujourd’hui, je vis à Valencia en Espagne. La liberté géographique est toujours au cœur de notre projet de vie, mais d’une façon bien différente. Parce que nous devons tenir compte des désirs et des contraintes de chacun des membres de notre famille et concilier tout ça ! En quittant Paris en 2017, je n’aurais pas imaginé m’installer pour un an (au minimum) à Valencia, mais je suis ravie de découvrir les surprises que la vie me réserve au fur et à mesure que j’avance. Et si ça doit s’arrêter, c’est que ce choix sera le meilleur pour nous trois. Pas question de voir les changements de plan comme des échecs !
Voilà les enseignements majeurs que je retire de nos 4 années de digital nomadisme. Si tu as un projet un peu similaire et que tu te poses encore des questions sur comment travailler en voyageant, n’hésite pas à me contacter, je serais ravie d’en discuter avec toi.
Julie 🍋